video. photo. graphie.
à bord de l'Ocean Viking
onboard Ocean Viking
The Ocean Viking is the search and rescue vessel of the NGO SOS Méditerranée, operating in the central Mediterranean, mainly off the coast of Libya, in international waters. Since 2019, it has so far rescued 10,660 people. Before that, the association's former boat, the Aquarius, had rescued 29,523 people between 2016 and 2018. These figures do not reveal a drop in crossings, it is rather the opposite that we observe. On the other hand, they reveal systematic blockages of the activity of search and rescue associations at sea. Arbitrary detentions, and the assignment of distant safe disembarkation ports, are emptying the central Mediterranean of its rescue resources. Between 2014 and 2023 the International Organization for Migration (IOM) recorded 28,505 people missing in the Mediterranean, an underestimated figure, because it does not count those who disappeared without witnesses. Furthermore, the Libyan coast guard, financed and equipped by the European Union, massively intercepts people at sea, bringing them back to Libya, and thus violating international maritime law. Indeed, the country cannot be considered a safe place, with many people being “detained in inhumane and even mortally dangerous conditions” according to Amnesty International. According to the IOM 17,025 were intercepted and brought back to Libya in 2023. And behind all these numbers, there are women, children, men, parents, daughters and sons, with love ones, lovers, dreams, hopes and a right to safety and dignity. Faces. People. Since 2016 SOS Méditerranée has saved 40,183 of them.
L’Ocean Viking est le navire de recherche et de sauvetage de l’ONG SOS Méditerranée, opérant en Méditerranée centrale, principalement au large de la Libye, dans les eaux internationales. Depuis sa mise en service en 2019 il a jusqu’à aujourd’hui secouru 10 660 personnes. Avant lui, l’ancien bateau de l’association, l’Aquarius, avait secouru 29 523 personnes entre 2016 et 2018. Ces chiffres ne révèlent pas une baisse des traversées, c’est plutôt l’inverse que l’on observe. Ils révèlent en revanche des blocages de plus en plus systématiques de l’activité des associations de sauvetage en mer. Les détentions arbitraires, et l’assignation de ports sûrs de débarquement lointains, vident la Méditerranée centrale de ses moyens de sauvetage. Entre 2014 et 2023 l’Organisation Internationales pour les migrations (OIM) a recensé 28 505 personnes disparues en Méditerranée, un chiffre sous évalué, car il ne compte pas ceux qui ont disparu sans témoins. Par ailleurs, les garde-côtes libyens, financés et équipés par l’Union Européenne, interceptent massivement les personnes en mer, les ramenant en Libye, et violant ainsi le droit maritime international. En effet, le pays ne peut être considéré comme un lieu sûr, de nombreuses personnes y étant « détenues dans des conditions inhumaines, voir mortellement dangereuses » selon Amnesty International. Selon l’IOM 17 025 ont été interceptées en ramenées en Libye en 2023. Et derrière tous ces chiffres, il y a des femmes, des enfants, des hommes, des parents, des filles et des fils, avec des amours, des proches, des rêves, des espoirs et un droit à la sécurité et à la dignité. Des visages. Des individus. Depuis 2016 SOS Méditerranée a sauvé 40 183 d’entre eux.
Les photos qui suivent ont été prises entre octobre 2022 et novembre 2024.
The following pictures have been taken between October 2022 and November 2024.